Il faut bien le reconnaître, il en est de nombreuses dans la littérature, mais pas seulement. Toutes celles qui sont répétitivement placées sur des cartes, sur la foi d'observations plus ou moins fantaisistes, de décisions arbitraires et ou commerciales, façon copyright selon l'hypothèse de Marie… On se souviendra ainsi de l'île de sable cherchée en vain pendant toute une campagne par la marine néo-zélandaise, Dougherty, Émeraude, Podestà (voir ici ) et tant d'autres…
Mais il en est aussi au contraire qui pour n'être figurées nulle part n'en représentent pas moins certains écueils pour la navigation. Je ne parlerai pas ici de celle qui a causé la perte d'Alain Colas, car je n'en sais pas plus que vous, mais plus près de nous (dans le temps) de celle qui fut fatale à un voilier de course au large… Ici les conclusions d'un groupe d'experts.
GeoGarage montre plusieurs cartes à différentes échelles et surtout démontre combien il est facile de ne pas repérer ces récifs de nuit. Ce site montre aussi des vidéos terribles
NB: les photos sont D.R. et © par leurs auteurs respectifs
quelque soit l'échelle, google map ne montre rien
il faut aller sur l'onglet Earth pour apercevoir quelque chose
qui corresponde à cette carte marine
Entre les cartes qui montrent des îles imaginées ou fantasmées, celles qui ne montrent pas des îles dont l'existence trop brève n'a pas pu donner naissance à une carte, tel le volcan Empédocle, celles qui sont trop petites ou bas sur l'eau pour nécessiter un zoom puissant sur les cartes marines, on est pris en tenaille entre une existence réelle non documentée, et des documents réels ne correspondant à aucune existence autre que de l'esprit… Il y a…
Je remercie Guillaume Monsaingeon qui a attiré l'attention des membres de l'OuCarPo sur cette mésaventure tragi-comique
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